ETAT DE LIEU, PROBLÉMATIQUE DE VERNACULARITÉ DES ROUTES EN TERRE BATTUE ET EUROPÉANISATION DES AUTOROUTES « Cas de la Province de la Tshopo en République Démocratique du Congo »
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.15818690Keywords:
Vernacularité des routes en terre, et Européenité des autoroutes.Abstract
Dans le monde de transport un Pays qui est toujours lié aux travaux routiers de terre battue ne fait pas partie de Développement Durable, mais dépend aux Pays nordistes prêteurs d’argent ; c’est – à – dire des milliers des dollars américains à titre « d’aide » (argent remboursable avec intérêt). Tel est le cas de la République Démocratique du Congo avec ses 26 provinces dont la province de la Tshopo.
En effet, la vernacularité (BISSON, Marie-France. Université de Québec Montréal. 2007) routière s’inscrit dans la considération panafricaine de prendre la route dans son état initial (sentier – piste – piste améliorer et enfin route battue qui s’impose d’une façon strictement naturelle), c’est-à – dire ayant un caractère non évolutif de ce qui se fait habituellement d’une manière non indispensable de ce dont on ne peut se passer par manque d’engagement politique ; alors quant à européenité autoroutière c’est une mentalité de faire un constant observé de l’évolution partant de la route à terre battue en route dont la chaussée s’améliore en chaussée flexible (bitumée, asphaltée et goudronnée) sans se limité là, mais avec une méthodologie rénovant en chaussée rigide.
Cependant ce changement favorise la longévité évolutive en durée non déterminé occasionné par le changement de mentalité, le comportement de la volonté politique et l’engagement pour le développement durable de construction. Ceci nous a poussés de faire le choix de notre sujet de recherche intitulé : « Etat de lieu, problématique de vernacularité (SUPIC, Plemenka, Lausanne, Suisse, mars 1994) des routes en terre battue et Européanisation des autoroutes. « Cas de la Province de la Tshopo en République Démocratique du Congo ».
L’office des routes est un établissement public à vocation technique ; sa création remonte en 1971, et ce, par ordonnance-loi n°71 – 023 du 26 Mars de la même année.
Jadis entreprise Publique, l’office des routes s’est vu transformer en Etablissement Public par Décret N°19/47 du 03/12/2009 fixant des statuts d’un établissement public dénommé « office des routes » avec comme mission responsable et glationnaire du réseau routier pour des travaux routiers, des nouveaux sur les ponts et les travaux sur les bacs. Cela sous-financement des accords des matériel, des pièces de rechange et ravitaillement en carburants (plus huiles moteurs et graisse par les partenaires extérieurs bilatéraux et multilatéraux : Banque Africaine de Développement, union Européenne, coopération Belge…).
Cependant, quand les échéances arrivent au bout avec amortissement du matériel tout revient à la case du départ et le fonctionnement routier redevient saisonnier. Ceci favorisé aussi par le climat équatorial en Zones humides.
Par ailleurs, il y a parfois plusieurs axes jadis fermés aux trafics ne permettant pas facilement la circulation des biens et des personnes à travers la république en générale et dans la province de la Tshopo en particulier.
Néanmoins, quand le Réseau routier est réhabilité, son fonctionnement permet la possibilité d’atteindre Kinshasa par route à partir de la ville de MBANDAKA (1200Km) en passant par INONGO, NIOKA et BANDUNDU Ville ; De KASINDI (frontière avec l’UGANDA) dans le Nord Kivu, on peut joindre LISALA à l’Equateur (1694Km) en passent par BENI, KISANGANI, BUTA et BUMBA ; De KALEMIE au KATANGA, en province de la Tshopo (1855Km) en passant par UVIRA, BUKAVU, GOMA, BUTEMBO et BENI.