LA DESACRALISATION DU SEXE CHEZ LES JEUNES FILLES ABOURE DE BONOUA

Abstract

Ce sujet de recherche a pour objectif d’identifier les facteurs explicatifs de la désacralisation du sexe chez les jeunes filles de Bonoua et à trouver des solutions durables à l’effet, d’y faire face. Cette investigation s’est basée sur l’hypothèse de recherche intitulée : « La criticité de l’environnement socio-économique de la ville de Bonoua justifie la délinquance sexuelle pratiquée par des jeunes filles, se livrant à toutes sortes de vices. » Cette étude a porté sur (200) participants choisis de façon raisonnée et aléatoire constitués de  notables (02), des parents (30), des jeunes filles (60), des garçons (50), des mamans (50), de sociologues (02), de psychologues (02), d’un Criminologue (01), d’un infirmier (01) et de gérants de Bars climatisés (02).Les enquêtes ont révélé, à partir de l’hypothèse de recherche ci-dessus énoncée,  trois niveaux de résultats en rapport avec les difficultés financières des parents qui ont du mal à survenir aux besoins de leurs progénitures féminines ; la convoitise de ces jeunes filles à tout avoir par la facilité (argent, IPhone, etc.) et les crises de valeurs sociales en pays abouré qui fragilisent l’autorité parentale, voire son rejet par les descendants, emprunts à  la sexualité démesurée avec les garçons. En matière de conséquences, l’on a enregistré des grossesses voulues et non désirées des jeunes filles abandonnées par leurs conjoints dont l’âge variait entre 13 à 17ans, des problèmes de santé, des perturbations psychologiques, etc. Quant à la manifestation de ce fait social (Durkheim, 1950 : 7-8), l’on a observé certaines jeunes filles nues dans les bars et d’autres, sur des trottoirs et points de rue entre 23h et 3h du matin, avec le port de tenues vestimentaires très sexy et des rapports sexuels à ciel ouvert.