Approche par télédétection de la dynamique de l’occupation du sol de 1979 à 2021 dans les Terres Neuves (Région de Tambacounda-Sénégal) dans un contexte de changement climatique
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.17813450Keywords:
Changement climatique, mutation environnementale, Terres Neuves, occupation du sol, Landsat.Abstract
La variation du climat, observée en Afrique de l’ouest depuis la fin des années 1960, n’a pas épargnée les régions soudaniennes du Sénégal. La sécheresse, qui en découle, a bouleversé les conditions environnementales qui se traduisent par la fragilisation des écosystèmes et la dégradation accélérée des ressources naturelles, notamment les terres agricoles. La résilience des systèmes agricoles s’est manifestée par la migration du bassin arachidier vers l’est, particulièrement au Sénégal oriental.
Les Terres Neuves du Sénégal oriental qui, constituant le milieu d’accueil de migrants agricoles du bassin arachidier, étaient, jadis, marquées par leur fertilité et une forte densité de leur couverture végétal. Aujourd’hui, elles font l’objet de fortes pressions foncières et d’une exploitation abusive des ressources naturelles productives engendrant des impacts négatifs sur l’agriculture, l’élevage, ainsi que la biodiversité.
Cette étude propose d’analyser la dynamique environnementale dans les Terres Neuves à travers une approche cartographique des unités d’occupation du sol. L’approche est basée sur une classification par pixel à l’aide de l’algorithme maximum de vraisemblance. Les données pluviométriques utilisées ont été extraites de la plateforme Google Earth Engine (GEE) et les images satellitaires du capteur Landsat acquises en 1979, 1990, 2003 et 2021. La méthode de comparaison post-classification est utilisée pour détecter les changements intervenus entre les différentes dates retenues. Les précisions globales des classifications donnent des résultats satisfaisants avec 80% pour 1979, 90 % pour 1990, 89 % pour 2003 et 91 % pour 2021 et un coefficient Kappa respectif de 87%, 89 %, 85 % et 90 %. Les résultats montrent une légère augmentation de la végétation au détriment des sols nus qui sont passés de 174 969 ha en 1979 soit 88 % de la superficie des Terres Neuves à 138 197 ha en 2021 soit 70 %.


















