Originalité et limites de l’écologie profonde (Deep Ecology): Faut-il instaurer un Nouvel Ordre écologique?

Authors

  • CAMARA Issouf

DOI:

https://doi.org/10.5281/zenodo.13753663

Keywords:

Démocratie; Écologie profonde; Égalité animale; Humanisme; Libération animale, Ordre.

Abstract

Notre réflexion porte sur le radicalisme de certains écologistes qui, sous prétexte d’œuvrer pour la cause environnementale, poussent leurs ambitions et prétentions à l’extrême, en accordant des droits aux êtres non humains, précisément les animaux. Il fallait donc comprendre le sens de cette écologie profonde (deep ecology) articulée autour du principe d’égalitarisme biosphérique. Il nous fallait surtout comprendre la signification des critiques adressées aux mouvements affiliés à la Deep Ecology. Considérant que ces deep ecologists, extrémistes et fondamentalistes étaient simplement porteurs de projets subversifs, voire d’introduire dans l’ordre démocratique un «désordre» écologique, Luc Ferry contre-attaque. Selon lui, il ne faut pas donner droit de cité à ce «nouvel intégrisme» qui menace notre civilisation actuelle héritée de l’humanisme des Lumières. Les dangers qu’il dénonce dans le Nouvel Ordre écologique sont entres autres, le rapprochement entre l’écologie profonde et l’écologie nazie, les tendances révolutionnaires et même totalitaires de la deep ecology, etc. Toutefois, au regard de l’influence grandissante de ces mouvements écologistes radicaux, Luc Ferry a-t-il vraiment une chance d’instaurer dans les pays industrialisés un Nouvel Ordre écologique et démocratique?

Published

2024-09-12

How to Cite

CAMARA Issouf. (2024). Originalité et limites de l’écologie profonde (Deep Ecology): Faut-il instaurer un Nouvel Ordre écologique?. Revue Internationale De La Recherche Scientifique Et De l’Innovation (Revue-IRSI), 2(4), 757–768. https://doi.org/10.5281/zenodo.13753663