De l'application des principes de la bonne gouvernance : quand le dire doit correspondre au faire
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.13385681Keywords:
Actes de langage, Bonne gouvernance, développement, éléments de principes.Abstract
La bonne gouvernance désigne l’ensemble des mesures, de règles, des organes de décision, d'information et de surveillance qui permettent d'assurer le bon fonctionnement et le contrôle d'un Etat, d'une institution ou d'une organisation qu'elle soit publique ou privée, régionale, nationale ou même internationale. La bonne gouvernance implique de ce fait ainsi une dimension normative ou une dimension d’évaluation au processus de gouvernement. Lorsque l'on s'intéresse alors à sa dimension normative et/ou d’évaluation, il importe de souligner que son efficacité ou son impact réel sur le quotidien des populations dans le processus de développement des Etats ne saurait se limiter à la seule évocation de ses principes entre autres la responsabilité, la transparence, l'Etat de droit, la participation. Une bonne gouvernance exige l'application effective des principes qui la régissent dans le sens où le dire doit être nécessairement un faire comme le stipule la théorie des actes de langage.