Essai philosophique sur les défis des députés de Madagascar dans l’exercice de leur attribution
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.13625680Keywords:
Pouvoir - Démocratie – Députés – ConstitutionAbstract
Le système de la démocratie représentative constitue un socle pour bâtir un avenir meilleur pour le peuple souverain. À Madagascar, ce sont les parlementaires notamment les députés qui assurent cette mission en qualité de représentant du peuple. Ils ont pour attribution de voter des lois et de contrôler l’action du gouvernement. L’ambition est de promouvoir le développement national, la bonne gouvernance et le respect de la démocratie. Toutefois, les députés ne parviennent pas à exercer leur fonction régulièrement. Durant leurs réunions où ils sont censés questionner le gouvernement, ils se bornent à s’étaler sur des discussions d’intérêt local ou sur des discours de soutien et de dévouement à l’exécutif. Le faible taux de participation aux propositions des lois énonce le manque de la capacité à légiférer. Ainsi, la question de la majorité parlementaire reste un facteur paralysant le contrôle du gouvernement. Ce défaut de contrôle aboutit toujours au mode de pensée unique entre le législatif et l’exécutif. Les partis de l’opposition, ceux qui assurent la balance du pouvoir sont écartés et lorsqu’ils contestent les décisions des partis majoritaires, ils entrent en guerre et cela conduit à une crise institutionnelle répétée. Face à ce dilemme, le peuple constituant de la souveraineté ne peut que se méfier et perdre confiance en leur « porte-parole ».